le cirque
Rouault s’est toujours intéressé aux fêtes foraines
et aux clowns. Dans ses tableaux, on sent la misère de ces
amuseurs publics que sont les clowns, les acrobates, et les autres
personnages du cirque. Ils sont souvent le symbole de la souffrance
humaine.
le Christ
Profondément croyant, Rouault a peint de nombreux sujets
religieux, dont certains ont une force extrême. Il a écrit :
“ce mouvement instinctif, ce coup de barre, ce n’était pas
l’influence de Lautrec, de Degas ou des modernes qui me l’avait
inspiré, mais un besoin intérieur et le désir
inconscient peut-être, de ne pas tomber, à la longue, dans
le sujet religieux conventionnel”.
les nus
C’est un thème d’autant plus intéressant que certains
pensent que tout n’a pas été dit à ce sujet! En
1902, partageant un atelier rue Rochechouart, à Paris, avec
plusieurs peintres dont Marquet, ils auraient proposé à
des prostituées de venir s’y réchauffer. Elles auraient
alors servi de modèles aux peintres. Rouault, qui s’attachait
à représenter la misère humaine, a surtout peint
des filles dans le but de stigmatiser l’horreur de la prostitution.
paysages bibliques
On rencontre de très nombreux paysages dans l’œuvre de Rouault.
Beaucoup sont imaginaires, comme les paysages bibliques. Mais d’autres
représentent des paysages que l’artiste a aimés.
Versailles, où il a vécu plusieurs années vers
1912, l’a inspiré tout au long de sa vie. La
représentation des paysages a suivi l’évolution de sa
peinture : dramatique et sombre tout d’abord, beaucoup plus lumineuse
ensuite.